Contre les carpes.......l'Herpès

Lettre de Gildas

017-103300
Date: 13/05/2016

Et contre les cons ?

l'Australie va répandre dans ses rivières une forme de virus de l'herpès pour tenter d'éradiquer une espèce de carpe.Ces poissons y prolifèrent aux dépens de l'écosystème local.le gouvernement fédéral a débloqué le 3 mai 2016 près de 10 millions d'euros dans un programme visant à contrôler cette espèce invasive, considérée par les autorités comme le "pire parasite d'eau en Australie".

Le virus, CyHV - 3, s'attaquera aux reins et foie des poissons.Selon l'agence francaise nationle de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (!!!) (ANSES)la mort de ces carpes prend de 1 à 5 jours, et peut atteindre 100 % de la zone visée.Des opérations semblables ont déjà été menées au Japon.

TRANSFORMER LES POISSONS MORTS EN FARINE ANIMALE
Le ministre australien de l'Industrie , de l'innovation et des Sciences, Christopher Pyne, a déclaré que l'opération ne représentait aucun risque pour l'environnement .Ce n'est pas l'avis de Gary Warrid, un pêcheur Australien, comme le rapporte le média australien ABC News.

Selon lui, si des dizaines de milliers de carpes meurent en même temps, il sera impossible de nettoyer les rivières de leurs cadavres.Cela représenterait une menace sérieuse de pollution pour les cours d'eau.

Le Ministre des Sciences a avancé plusieurs solutions : en faire de l'engrais, de la farine animale, ou simplement les enterrer.
Importé d'Europe au XIXem siècle, ce fléau environnemental coûte à l'Autralie 500 millions de dollars australien /an selon Barnaby Joyce, ministre australien de l'Agriculture.Capable de s'acclimater à de nombreux habitats, l'espèce s développe jusqu'à déraciner les plantes aquatiques et faire disparaître les espèces de poissons locales.Des voies navigables se dégradent et deviennent complètement boueuses.

Dans la région Murray-Darlin du Sud Est la situation devient particulièrement inquiétante : les carpes y représentent 80 à 90 % de sa biomasse de poissons.C'est le premier secteur hydrographique ou le virus doit être libéré fin 2018